Une fresque comme une ode à l'authenticité, à la mémoire, à nos racines, dont la nourriture est le symbole qui se transmet de génération en génération.

Le livre de recettes de la grand-mère de Cibo, la photo de ses grands-parents, qui pourraient être aussi les nôtres, des fruits frais, de la farine, du beurre, du sucre. "La pâtisserie est une science exacte, alors il faut de bons ingrédients et une bonne méthode pour que la magie opére". Pour Cibo, la "bonne bouffe" (par opposition à la malbouffe) est un combat quotidien qu'il mène à coups de bombes colorées, sur les murs de sa région. Qu'il s'agisse de murs d'immeubles, de maisons, de restes anciens au milieu d'un champs ou de murs salis par des inscriptions souvent haineuses, il recrée un monde haut en couleurs dont les sujets sont tour à tour des fraises, des pastèques, des asperges, du parmesan, des saucisses (artisanales bien sûr)...

"Une image artisitque vaut mille mots pour véhiculer ces idées qui nous ramènent à une vie simple, comme la cuisine italienne, qui est faite de peu d'ingrédients que l'on sublime".

A l'école Vulpian, Cibo a été heureux de réaliser son oeuvre sous le regard ébloui mais pas moins critiques des enfants qui se souviedront longtemps de cet heureux uluberlu, franc-graffeur passionné et passionnant.

Voici le making-of de la fresque de l'école Vulpian.

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